Usines à chiots : les animaleries de Californie ne pourront plus s’y fournir

Usines à chiots : les animaleries de Californie ne pourront plus s’y fournir

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MOSCOW, RUSSIA – APRIL 24, 2018: A dog in a cage in the Zoorassvet animal shelter. Sergei Fadeichev/TASS (Photo by Sergei FadeichevTASS via Getty Images)

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Par Astrid Van Laer

Publié le

Désormais, interdiction d’acheter des chats, des chiens ou des lapins ailleurs que dans un refuge.

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© Sergei FadeichevTASS via Getty Images

Depuis le 1er janvier, la Californie est devenue le premier État des États-Unis à réglementer les ventes d’animaux domestiques dans les animaleries. Avec la mise en vigueur d’une loi votée en octobre 2017, il leur est dorénavant interdit de vendre des animaux qui n’ont pas été recueillis dans des refuges, sous peine de se voir infliger une amende de 500 dollars par animal hors-la-loi.

Quelques jours auparavant, c’était la Grande-Bretagne qui adoptait une réglementation contraignante, en interdisant la vente de chiens et de chats de moins de six mois dans les animaleries, après que l’histoire de Lucy, un Cavalier King Charles rescapé d’une “ferme à chiots”, avait fait le tour du pays.

Il sera toutefois toujours possible de se procurer des animaux domestiques directement chez des éleveurs agréés, souligne le New York Times. L’objectif est d’éviter la prolifération d’élevages industriels, plus communément appelés les “usines” ou “fermes” à chiots et chatons, où les animaux sont entassés dans des cages dans l’unique but de procréer.

“Un véritable pas en avant qui en appelle bien d’autres”, a réagi la fondation 30 millions d’amis. L’ONG française s’est réjouie de ce progrès et réclame la même réglementation dans notre pays. “La fondation espère que les exemples californien et britannique permettront de faire pencher la balance dans l’Hexagone”, a-t-elle écrit dans un communiqué.

Le 28 décembre, 30 millions d’amis avait dénoncé ces “élevages usines” français en publiant une vidéo tournée dans un élevage à lapereaux français :

“Le long d’interminables allées, des milliers de lapins destinés à être revendus à des animaleries, entassés dans des cages exiguës. Ils se reproduisent à un rythme effréné pour maximiser les profits.”