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“Transgenre, c’est contre-nature” : Geneviève de Fontenay suscite la polémique

“Transgenre, c’est contre-nature” : Geneviève de Fontenay suscite la polémique

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© JEAN-PIERRE MULLER / AFP

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Par Astrid Van Laer

Publié le

L'ancienne présidente du comité Miss France a évoqué Bilal Hassani et déclaré : "C'était un garçon qui était déguisé en fille."

“Tant d’intolérance”, “Sait-elle que les propos qu’elle tient sont transphobes ?” : depuis son passage sur CNews, Geneviève de Fontenay a provoqué de nombreuses réactions indignées sur les réseaux sociaux. Et pour cause : interrogée au sujet de la possibilité d’avoir un jour une Miss France transgenre, celle-ci a répondu : “Jamais je n’aurais imaginé que l’on puisse accoler ‘transgenre’ à ‘Miss France’, parce que c’est tellement contre-nature de toute façon.”

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Et l’ancienne présidente du comité Miss France de poursuivre : “Si, c’est contre-nature, transgenre”, avant d’ajouter, avec l’intention de parler du chanteur Bilal Hassani : “Celui qui était à l’Eurovision, là, le Français, hein, il était transgenre. T’as vu sa réussite !”

Lorsque Jean-Marc Morandini lui répond que Bilal Hassani n’est pas transgenre et est un homme, elle répond : “Non, c’était une fille. Enfin, c’était un garçon qui était déguisé en fille. Moi, la première fois que je l’ai vu, j’ai vu que c’était une fille. Bon bah, c’est quelque chose de pas normal quand même.”

Et de persister : “La seule chose qui est accolée à Miss France, c’est le millésime, c’est tout. Ça ne colle pas à l’image de Miss France, c’est tout, ça ne colle pas.”

“Je vais me battre jusqu’à ma mort”

Et quand Jean-Marc Morandini lui rétorque qu’une personne transgenre femme est une femme et donc devrait pouvoir participer au concours, elle a répondu, tout de go : “C’est peut-être une femme peut-être maintenant, puis après elle sera un bonhomme, ou elle l’était avant.”

Catégorique, elle a conclu la discussion en lançant : “Non, c’est non, c’est non, c’est non. Je vais me battre jusqu’à ma mort, je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre mais c’est une injure pour moi.”

Après la diffusion de cette séquence, qui a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, le jeune homme a pour sa part simplement réagi en demandant à l’intéressée : “Une interview sans me mentionner, c’est possible ?”

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En début d’année, nous avions rencontré le jeune homme pour parler avec lui des régulières critiques ou formes de harcèlement dont il est victime sur les réseaux sociaux, notamment en raison de son apparence physique. Il nous avait notamment répondu : “Je [dois aller] à l’encontre de leurs valeurs…”