Trafic, animaleries et petites annonces : “l’animal-objet”, le combat de la SPA

Trafic, animaleries et petites annonces : “l’animal-objet”, le combat de la SPA

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Capture d’écran © SPA

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Par Inès Roulaud

Publié le

Mettre fin au trafic et à la vente d'animaux domestiques en animalerie, la nouvelle bataille de la SPA contre "l'animal-objet".

Des images de chiots et chatons entassés dans des cages exiguës. La SPA part au combat contre “l’animal-objet” en demandant au gouvernement la fin de la vente d’animaux domestiques en animalerie et du trafic sur Internet.

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Dans la courte vidéo mise en ligne sur YouTube, accompagnée d’une pétition qui sera remise au gouvernement, la SPA dénonce “les dérives du business des animaux domestiques” pour “mettre un terme au marché de la souffrance”, explique-t-elle jeudi dans un communiqué.

Elle soumet au gouvernement “l’interdiction de la création ou la cession de tout établissement commercial de vente de chiens et de chats ainsi que la vente d’animaux en dehors de l’activité d’élevage dont il est issu”. Les annonces en ligne seraient réservées “aux seuls éleveurs et professionnels agréés”, précise-t-elle.

La SPA, qui chaque année recueille 46 000 chiens et chats, estime que ce “business d’êtres vivants incite à l’achat compulsif qui n’impose pas les conditions essentielles à l’intérêt des animaux et des acheteurs, et présente le risque de se solder par un abandon”.

Et de s’inquiéter des “trafics, des importations massives et des conditions de vie déplorables” des animaux, traités “en simple bien de consommation”, souligne Jacques-Charles Fombonne, président bénévole de la SPA.

La vidéo dénonce aussi le trafic international d’animaux de compagnie. Chaque année, plus de 50 000 chiens entrent illégalement sur le territoire, “dans des conditions de reproduction et de transport déplorables”, s’indigne la SPA. Son service de protection animale et sa cellule anti-trafic mènent plus de 14 000 enquêtes par an sur des affaires de maltraitance.

Konbini avec AFP