Lorsque porter plainte pour viol est un parcours de combattantes

Lorsque porter plainte pour viol est un parcours de combattantes

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Par Astrid Van Laer

Publié le

“On m’a demandé si j’étais sûre d’avoir été violée, est-ce qu’on était pas en train de jouer, qu’est-ce que c’était pour moi de se faire violer ?”

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En France, une femme sur dix qui a subi un viol se rend au commissariat pour porter plainte. Et pour cause, entre “Mademoiselle, pourquoi vous sortez avec des gens aussi moches ? Ça se voit à sa tête qu’il n’est pas très net” ou “On m’a demandé ce que j’aimais au lit, les fantasmes que j’avais, on a bien insisté sur les questions ‘est-ce que j’aime le bondage ? le sadomasochisme ? les simulations de viol ?'”, les récits de celles qui ont tenté le coup sont pour beaucoup très décourageants.

Lina, 23 ans, et Marie, 28 ans, ont accepté de prendre la parole sur Konbini news pour témoigner de la difficulté de porter plainte pour viol en raison de “remarques assez culpabilisatrices”.