Le coronavirus découvert sur du poulet brésilien en Chine

Le coronavirus découvert sur du poulet brésilien en Chine

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© Yasuyoshi Chiba / AFP

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Par Hugo Coignard

Publié le

Du virus a également été retrouvé sur des emballages de crevettes d'Équateur.

Le coronavirus à l’origine de la maladie Covid-19 a été découvert au cours d’un contrôle de routine sur du poulet importé du Brésil, premier producteur mondial, ont annoncé jeudi les autorités chinoises.

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Le virus était présent sur des échantillons d’ailes de poulet congelées prélevés mardi, a précisé dans un communiqué la mairie de la métropole de Shenzhen (sud), aux portes de Hong Kong.

Les autorités assurent avoir “immédiatement” procédé au dépistage des personnes ayant été en contact avec les produits contaminés, ainsi que de leurs proches. Ces tests se sont tous avérés négatifs, selon le communiqué.

Du virus sur des emballages de crevettes d’Équateur

La Chine, où le coronavirus a fait son apparition fin 2019, a largement endigué l’épidémie si l’on en croit les chiffres officiels. Le pays a ainsi annoncé jeudi un bilan quotidien de 19 contaminations. Le dernier décès dû au virus remonte à mi-mai. Le Brésil est en revanche le deuxième pays du monde le plus durement frappé, après les États-Unis.

Dans la province de l’Anhui (est de la Chine), la mairie de la ville de Wuhu a par ailleurs annoncé jeudi la découverte du virus sur des emballages de crevettes en provenance d’Équateur. Ces paquets étaient conservés dans le congélateur d’un restaurant de la ville.

C’est la deuxième fois depuis début juillet que la Chine fait état de la présence du virus sur des paquets de crevettes équatoriennes.

Une transmission par la nourriture ?

Le Covid-19 est une maladie respiratoire et rien ne laisse supposer pour l’heure qu’elle puisse se transmettre via l’ingestion de produits contaminés.

Des foyers de contamination sont apparus depuis le début de la pandémie dans des abattoirs de différents pays, comme en Allemagne, en France, aux États-Unis ou en Belgique.

Les experts cernent mal les raisons de ces contaminations, sans doute liées à la promiscuité, mais peut-être aussi à des conditions de froid et de ventilation propres à ces usines.

Konbini news avec AFP