Garde à vue levée pour les huit policiers de Pantin soupçonnés de violences volontaires

Garde à vue levée pour les huit policiers de Pantin soupçonnés de violences volontaires

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© Kenzo TRIBOUILLARD / AFP

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Par Hugo Gabillet

Publié le

Et de détention de stupéfiants.

Mercredi matin, huit fonctionnaires, membres de la brigade territoriale de contact de Pantin (Seine-Saint-Denis), avaient été placés en garde à vue dans les locaux de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Les agents étaient soupçonnés de violences volontaires et de détention de stupéfiants. L’enquête, qui “se poursuit en préliminaire“, a été ouverte par le parquet de Bobigny en avril 2020 et confiée à l’IGPN.

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Une garde à vue prolongée

Jeudi, la garde à vue pour “violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique, faux en écritures publiques, arrestation arbitraire et détention de stupéfiants” avait été prolongée de 24 heures supplémentaires. Selon une source proche de l’enquête, ces policiers doivent répondre de “faits survenus tout au long de 2020“. Les faits ont été “portés à la connaissance de l’autorité judiciaire” par la Préfecture de police de Paris, a indiqué cette institution.

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La Seine-Saint-Denis souffre d’autres scandales

Cette nouvelle affaire intervient alors que le département de Seine-Saint-Denis a été frappé par le scandale de la compagnie de sécurisation et d’intervention. Cette unité controversée est visée par une quinzaine d’enquêtes pour des faits de vol, de violences, de détention de drogue et de faux en écriture publique.

Quatre policiers ont été mis en examen en juillet 2020, mais à l’arrivée, c’est environ une vingtaine de fonctionnaires qui sont mis en cause. Didier Lallement, le préfet de police de Paris, avait annoncé la dissolution de la CSI 93, finalement réorganisée et replacée sous l’autorité de la CSI de Paris.

Konbini news avec AFP