Franprix et Monoprix vont proposer (et livrer) des paniers à bas prix aux personnes âgées

Franprix et Monoprix vont proposer (et livrer) des paniers à bas prix aux personnes âgées

photo de profil

Par Robin Panfili

Publié le

Un moyen de venir en aide à ces populations isolées et menacées par l'épidémie du coronavirus.

L’épidémie du coronavirus, en France comme ailleurs, a eu une conséquence collatérale sur les personnes âgées. Privées de visites de leurs proches ou même de sorties extérieures, ces dernières se sentent de plus en plus isolées. Pour leur venir en aide, Franprix et Monoprix ont décidé de mettre en place un numéro vert leur permettant de faire leurs courses à distance à partir d’une sélection de produits. Ces petits paniers, qui leur permettent de tenir “trois à quatre jours” leur sont ensuite livrés à domicile. 

À voir aussi sur Konbini

“Des directeurs nous racontaient que des personnes âgées, des habitués, qui venaient parfois une, voire deux fois par jour depuis dix ans, avaient disparu des rayons ces derniers temps, par peur d’être contaminés par le virus”, a expliqué au Parisien François Alarcon, directeur de la stratégie et de l’innovation de Franprix. Un constat qui a poussé les distributeurs à réagir. 

“Utilité publique”

Deux paniers sont proposés aux clients : un panier classique à 30 euros contenant du riz, des pâtes sèches, des fruits, des légumes, des yaourts et laitages, des produits d’entretien et d’hygiène et un panier, bio, pour le montant de 40 euros. Et pour faciliter la prise de commande à ces personnes peu habituées à commander en ligne ou par “drive”, les enseignes ont mis en place deux numéros verts : 0 805 620 370 pour Franprix et 0 800 058 000 pour Monoprix.

Pour commencer, le dispositif sera déployé dans 250 enseignes Monoprix (présent dans 156 villes) ainsi que dans 120 enseignes Franprix à Paris et dans la petite couronne. “Pour nos clients, ce service leur coûtera exactement le même prix que s’ils s’étaient rendus en magasin, ajoute François Alarcon. L’idée est vraiment que nous avons une utilité publique, qui est de nourrir notamment, et que nous adaptons nos services à ces circonstances exceptionnelles.”