Emmanuel Macron recadre ses ministres et s’oppose au rétablissement de l’ISF

Emmanuel Macron recadre ses ministres et s’oppose au rétablissement de l’ISF

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France’s President Emmanuel Macron, gestures during final press conference on the second day of the G20 Leader’s Summit, in Buenos Aires, on December 01, 2018. – G20 leaders on Saturday found the minimum common ground on the global economy at a summit in Buenos Aires with a closing communique that left divisions on clear display. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

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Par Konbini News

Publié le

Le chef de l’État reste sourd à cette revendication des “gilets jaunes”.

Le président Emmanuel Macron s’est opposé mercredi, au cours du Conseil des ministres, à tout rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF), a rapporté l’Elysée, confirmant une information des Echos.

“Nous ne détricoterons rien de ce qui a été fait depuis dix-huit mois”, a déclaré le chef de l’Etat selon cette source. La secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, s’était auparavant dite prête à proposer de “rétablir l’ISF” si les évaluations du nouveau dispositif qui le remplace ne sont pas concluantes.

Promesse de campagne de Macron

L’ISF, dont le rétablissement est une demande de nombreux “gilets jaunes”, a été transformé début 2018 en impôt sur la fortune immobilière (IFI), une promesse de campagne d’Emmanuel Macron qui recentre sur les seuls biens immobiliers l’impôt sur la fortune, appliqué aux foyers dont le patrimoine dépasse 1,3 million d’euros. 

Le Parlement avait prévu il y a un an la mise en place d’une “mission d’évaluation”, chargée de mesurer les effets de la réforme “en termes d’investissement dans les entreprises” et de “répartition des richesses”.

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a assuré mercredi matin que “ce sujet-là n’est pas sur la table”, demandant “18 à 24 mois pour que la mesure fasse son plein effet”. Il a ajouté que “si quelque chose ne marche pas, on n’est pas idiot, on va le changer”

Le Premier ministre Edouard Philippe a affirmé ensuite à l’Assemblée ne pas redouter “un débat” sur l’ISF.

Konbini avec AFP

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