Ce mardi 8 février, Orpea fait à nouveau la une de l’actualité. Le groupe français, leader mondial des Ehpad et des cliniques privées, est aujourd’hui accusé d’avoir utilisé de manière abusive les noms de deux aides soignantes pour multiplier des embauches en CDD, selon une information de Franceinfo.
Depuis plusieurs jours, le groupe est dans la tourmente à la suite de la parution d’une enquête à charge contre les conditions d’accueil dans ses Ehpad. En effet, une plainte collective à l’encontre du géant a été déposée par plusieurs familles, après la publication du livre de Victor Castanet, Les Fossoyeurs.
Laurent Garcia, un ancien cadre infirmier qui fait partie des lanceurs d’alerte cité dans le livre, a témoigné de plusieurs faits de maltraitance devant la caméra de Konbini news.
Aujourd’hui, Orpea doit faire face à de nouvelles accusations. C’est une plainte pour “faux et usage de faux” qui vient d’être déposée à son encontre par deux aides-soignantes.
Les plaignantes assurent qu’elles ne travaillaient pas chez Orpea. Pourtant, le groupe aurait utilisé leurs noms pour multiplier des embauches abusives.
Une vague de témoignages à venir
“Le recours aux CDD étant réglementé dans les maisons de retraite comme dans toute entreprise, Orpea présentait les plaignantes comme des personnes ayant un contrat à durée indéterminée, CDI, mais qu’il fallait remplacer. Cela permettait de recourir à des CDD de remplacement”, écrit Franceinfo.
“Je ne peux pas dire que c’était une pratique courante, mais nous avions remarqué qu’il y avait des irrégularités” a confirmé Guillaume Gobet, ex-délégué syndical CGT chez Orpea au micro de la radio ce mardi matin.
Chargement du twitt...
Et d’ajouter : “Oui, on est au début de la vague de témoignages. Je pense que le système lucratif sur la dépendance est en train de s’écrouler.”
