Donald Trump visé par une nouvelle accusation d’agression sexuelle

Donald Trump visé par une nouvelle accusation d’agression sexuelle

Image :

© Al Drago/Sipa USA/Reuters

photo de profil

Par Astrid Van Laer

Publié le

"J'étais prisonnière de son étreinte et je ne pouvais pas en sortir", témoigne la victime présumée, Amy Dorris.

Jeudi, le président américain Donald Trump a été accusé par une ancienne mannequin d’une agression sexuelle qui se serait produite à l’US Open en 1997.

À voir aussi sur Konbini

Amy Dorris a raconté au journal britannique The Guardian comment le milliardaire républicain l’aurait embrassée et touchée sans son consentement. Les avocats du président ont nié farouchement, auprès du quotidien, ces accusations dévoilées à quelques semaines seulement de la présidentielle du 3 novembre. 

Selon Amy Dorris, Donald Trump, qui était à l’époque un promoteur immobilier et une personnalité mondaine new-yorkaise, l’aurait accostée le 5 septembre 1997, devant les toilettes de sa loge VIP de l’US Open, le célèbre tournoi de tennis américain.

“Il a enfoncé sa langue dans ma gorge alors que je le repoussais. C’est alors que son étreinte s’est renforcée, ses mains étaient baladeuses et il touchait mes fesses, mes seins, mon dos, tout”, explique-t-elle au Guardian, ajoutant lui avoir demandé d’arrêter.

“La nausée”

Donald Trump, qui avait 51 ans à l’époque, “se fichait” de son refus, précise-t-elle. “J’étais prisonnière de son étreinte et je ne pouvais pas en sortir”, renchérit-elle. La jeune femme, qui avait 24 ans au moment des faits allégués, a eu la “nausée” et s’est sentie “bafouée”, détaille-t-elle.

Donald Trump a été accusé d’agression sexuelle ou de harcèlement par plus d’une dizaine de femmes, dont une éditorialiste, E. Jean Carroll, qui l’accuse de l’avoir violée au milieu des années 1990. Le président a nié toutes ces accusations. Dans le cas de E. Jean Carroll, il a indiqué qu’elle n’était “pas son genre de femme”.

Juste avant l’élection de 2016, une vidéo de 2005 de l’ancien magnat de l’immobilier avait été publiée. On l’entendait se vanter, en des termes vulgaires, de pouvoir attraper les femmes par les parties génitales grâce à sa notoriété.

Konbini news avec AFP