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Donald Trump a googlé son nom (et il n’a pas aimé ce qu’il a trouvé)

Donald Trump a googlé son nom (et il n’a pas aimé ce qu’il a trouvé)

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(c) Gage Skidmore / Flickr

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Par Clothilde Bru

Publié le

Comment le sait-on ? Parce qu’il a tout raconté sur Twitter, tout simplement.

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Se googler peut être douloureux. Donald Trump vient d’en faire l’expérience. Après avoir lancé une recherche avec les mots-clefs “Trump news”, il n’a manifestement pas été satisfait des réponses. Il l’a donc bien évidemment fait savoir sur Twitter, dans une nouvelle démonstration de mauvaise foi. En cause : la supposée partialité de Google, qui utiliserait ses algorithmes pour le discréditer.

“Les résultats de Google pour ‘Trump news’ ne montrent que des articles des médias ‘fake news’. Ils ont tout TRUQUÉ, pour moi et d’autres, pour que presque tous les articles et les informations soient NÉGATIVES.

Il n’y en a que pour la chaîne de fausses informations CNN. Les médias républicains, conservateurs et justes sont exclus. Illégal ? 96 % des résultats relatifs à ‘Trump News’ proviennent de médias de gauche, très dangereux.

Google et d’autres, suppriment les voix des conservateurs et cachent les informations qui sont bonnes. Ils contrôlent ce que l’on peut ou ne peut pas voir. Nous allons remédier à cette situation très grave !”

Un classement fallacieux

Google sera-t-il bientôt régulé par le gouvernement américain ? Selon le Washington Post, l’affaire est prise au sérieux par la Maison-Blanche. Larry Kudlow, conseiller économique du président Trump, a déclaré à la presse américaine que son administration “y jette un coup d’œil”.

De son côté, Google s’est défendu dans un communiqué de presse d’utiliser ses algorithmes pour influencer l’opinion publique : “Les recherches Google ne sont pas utilisées pour servir un agenda politique, et nous ne truquons pas nos résultats en fonction de telle ou telle idéologie politique.”

Selon Le Monde, ces messages courroucés peuvent avoir un lien avec une étude publiée le 25 août par le site conservateur PJ Media, selon laquelle Google discrimine systématiquement les conservateurs sur les réseaux sociaux et autres plateformes. Une étude qu’il semble bon de relativiser – elle classe par exemple l’agence de presse britannique Reuters comme un site d’information “de gauche”.

Pour rappel, les résultats de Google actualités varient d’un utilisateur à l’autre, car le moteur de recherche les personnalise en fonction de différents critères, comme l’historique des recherches par exemple.