Covid-19 : et sinon, il y a quand même eu cinq bonnes nouvelles cette semaine

Covid-19 : et sinon, il y a quand même eu cinq bonnes nouvelles cette semaine

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© Australian Firefighters Calendar

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Par Lila Blumberg

Publié le

Et ça fait tout autant de mauvaises nouvelles pour ce fichu virus, ce maudit agent infectieux, si petit, si vicieux.

La deuxième semaine de reconfinement en France touche déjà (ou pas) à sa fin, et chez Konbini news, on tenait à partager des nouvelles positives avec vous.

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Des dictionnaires anglais moins sexistes

Suite à une pétition et un examen minutieux des dictionnaires Oxford par des militants, les Presses universitaires d’Oxford (Oxford University Press) ont modifié certaines entrées de leurs ouvrages.

Par exemple, il est désormais précisé qu’une femme peut être “l’épouse, la petite amie ou l’amante d’une personne” et non plus uniquement “d’un homme“. L’entrée “homme” a elle aussi été modifiée en ce sens pour plus d’inclusivité.

Des changements plus inclusifs et moins sexistes ont été apportés à plusieurs définitions. Maria Beatrice Giovanardi, qui a lancé la pétition l’an dernier, se dit “satisfaite” des modifications et a estimé que “la campagne avait atteint 90 % de ses objectifs”. Elle précise également que l’inclusivité est “un énorme pas en avant pour les personnes LGBTQI”.

Néanmoins, elle regrette que certains mots comme “bitch” (“femme malveillante, désagréable ou impopulaire”) figure encore comme un synonyme du mot  “femme”, même s’il est désormais précisé que ce terme est “grossier”.

Allez, encore quelques efforts chez nos voisins anglais pour parfaire leurs dictionnaires en espérant que nos éditeurs français ne tardent pas à s’y atteler !

Biden implore les Américains de porter un masque

Vous vous souvenez de Trump ? Non, vraiment ? “Donald”, ça ne vous dit rien ? Ce président des États-Unis qui, à peine sorti de l’hôpital et de retour à la Maison-Blanche, a retiré son masque dans une scène digne d’Hollywood alors qu’il était encore contagieux suite à une infection au coronavirus.

C’est ce même Donald Trump qui avait demandé à un journaliste, en septembre dernier, de retirer son masque : “Vous allez devoir enlever ça, s’il vous plaît. Vous pouvez l’enlever”.

Bon et bien, la bonne nouvelle c’est qu’à peine élu, son successeur, Joe Biden, a invité les Américains à porter un masque : “S’il vous plaît, je vous implore de porter un masque”. “Faites-le pour vous, pour votre voisin, le masque n’est pas une posture politique, mais c’est une bonne façon de commencer à rassembler le pays”, a-t-il poursuivi.

Joe Biden a également nommé un comité consultatif pour tenter d’enrayer la pandémie aux États-Unis.

Des pompiers australiens et des animaux mignons, à poil(s)…

“Voilà, voilà : le calendrier 2021 des pompiers australiens est enfin sorti”, comme on dit si bien chez Konbini Arts !

On ne sait pas vraiment si c’est mignon mais on s’accorde sur le fait que ça donne envie de rire. Des biscoteaux et un chiot sur chaque épaule, un chaton qui fait la même taille qu’un tatouage pectoral, un koala blotti contre un torse athlétique…

Les bénéfices récoltés grâce à la vente des calendriers seront reversés à des associations venant en aide aux animaux touchés par les incendies meurtriers causés par la sécheresse qui ont détruit des millions d’hectares de terres et entraîné la mort d’un milliard d’animaux (de septembre 2019 à février 2020).

Vous n’avez plus qu’à aller voir ce calendrier de plus près (ou pas). Une version du calendrier “animaux sans pompiers” et des taies d’oreiller “pompier/chat” ou “pompier/chien” sont également disponibles. Au choix !

De moins jeunes s’engagent (enfin) aux côtés des jeunes du collectif Pour un réveil écologique

En 2018, le “Manifeste pour un réveil écologique” a été signé par plus de 30 000 étudiantes de grandes écoles. La responsabilisation des entreprises face à l’urgence climatique en était l’un des points forts : une entreprise responsable face aux enjeux environnementaux est plus attractive pour ces jeunes qui affirmaient ne pas avoir peur de boycotter les employeurs les moins ambitieux.

En mai 2020, Alumni for the Planet, le collectif des alumni engagés pour le climat et l’environnement, a été créé. Il s’agit du réseau des diplômés de l’enseignement supérieur français qui s’engagent et agissent pour le climat et l’environnement.

Plus de 511 signataires, des anciens élèves de 268 écoles comme les Arts et Métiers, Sciences Po, les Mines ParisTech, le Réseau Polytech, l’Ensae ou encore l’Université Paris Dauphine, ont décidé de s’engager auprès des jeunes.

“Nous, alumni de l’enseignement supérieur, ne voulons pas laisser passer la chance qui nous reste d’agir à temps. Nous sommes nombreux, nous sommes actifs, nous sommes dans tous les secteurs d’activité. Tous ensemble, nous pouvons assurer non seulement notre survie sur cette planète mais aussi une vie de qualité pour tous.”

Ainsi, étudiants, professionnels, jeunes et moins jeunes s’unissent pour jouer un rôle actif dans la transition écologique et énergétique.

Pour les rejoindre, c’est par ici ou par .

Des blaireaux relogés par la SNCF

C’est à Sundhoffen (Haut-Rhin) qu’un terrier artificiel va être installé aux frais de la SNCF et avec le concours de la Ligue protectrice des oiseaux. La raison ?

Une famille de blaireaux installée aux abords de la voie ferrée, entre Colmar et Neuf-Brisach, a creusé tellement de cavités que les voies risqueraient de s’affaisser et ainsi provoquer des accidents de train.

La migration de la famille de blaireaux devrait prendre environ huit mois et l’opération coûte 30 000 euros. Cette technique a déjà été expérimentée aux Pays-Bas et pourrait se développer en France en cas de succès !