Mercredi, le Conseil représentatif des institutions juives de France Auvergne Rhône-Alpes a annoncé le décès de Benjamin Orenstein, l’un des derniers survivants de la Shoah, à l’âge de 94 ans. Il avait consacré une grande partie de sa vie à témoigner.
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“Après s’être tu des années, sidéré par ce qu’il avait vécu”, Benjamin Orenstein n’avait cessé, depuis le procès de Klaus Barbie en 1987 – “un électrochoc” pour lui –, de témoigner dans les collèges et lycées sur ce passé et d’en porter sans relâche l’histoire, a souligné le Crif régional dans un communiqué.
Chevalier de la Légion d’honneur
Né le 4 août 1926 à Annopol dans une famille juive polonaise, déporté à Auschwitz à l’âge de 18 ans (matricule “B4416”), il était jusqu’à peu président de l’amicale des rescapés d’Auschwitz. En 2015, il avait reçu des mains du président du Consistoire de Lyon, Marcel Dreyfuss, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. Benjamin Orenstein s’était installé à Lyon après la Seconde Guerre mondiale.
“Sa disparition laisse un très grand vide que seuls, peut-être, pourront combler tous les jeunes qui auront eu le très grand privilège de l’entendre”, a souligné Nicole Bornstein, la présidente du Crif Auvergne Rhône-Alpes.
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L’art pour retracer son histoire
Une pièce de théâtre créée pour commémorer les 70 ans de la libération d’Auschwitz et un livre, Ces mots pour sépulture, relatent sa vie et son engagement.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France Auvergne Rhône-Alpes a également annoncé le décès, mardi à Lyon, d’un autre militant de la mémoire de la Shoah et de la lutte contre l’antisémitisme : Pierre Lévy.
Konbini news avec AFP
