Le flop du siècle : plus de 700 stations Vélib’ de retard

Le flop du siècle : plus de 700 stations Vélib’ de retard

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Par Astrid Van Laer

Publié le

Trois mois après leur lancement, les nouveaux Vélib’ sont le bide de l’année.

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La mairie de Paris a changé de prestataire en 2018 pour s’occuper de ses Vélib’. Autrefois cliente de JC Decaux, la municipalité s’est associée à l’entreprise Smovengo début janvier. Le changement de prestataire, censé permettre l’arrivée de nouveaux vélos plus performants et encourager l’amélioration des services proposés, a en réalité été le flop de l’année.

Entre les dysfonctionnements en chaîne, la multitude de vélos indisponibles et les stations défectueuses, il y a de quoi alimenter la colère des usagers. En outre, plus de 700 stations, censées être déjà livrées, sont en retard à ce jour, causant de nombreux désagréments aux cyclistes. Enfin, depuis le 16 avril dernier, les salariés de Smovengo sont en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail. D’après Libération, ce mouvement concerne pas moins de 85 % des employés.

Après une réunion peu concluante ce mercredi 25 avril au matin, il a été décidé, afin de tenter de calmer le jeu avec les Parisiens mécontents – peu avares en publications sur les réseaux sociaux pour pointer du doigt leurs tracas –, que Vélib’ allait rembourser les trois premiers mois de l’année à ses clients.

Pour le centriste Éric Azière, interrogé par BFM TV, “on s’approche d’un constat d’échec, d’un échec industriel”. Malgré cela, la maire de Paris, Anne Hidalgo, s’affichait il y a peu tout sourire sur un Vélib’ en bord de Seine :