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“Ils nous disaient que si on n’adhérait pas à la milice, ils tueraient notre famille”

“Ils nous disaient que si on n’adhérait pas à la milice, ils tueraient notre famille”

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Par Astrid Van Laer

Publié le

À seulement treize ans, Marco a vu la mort en face. Il raconte son expérience tragique : “On avait des machettes et des petits couteaux”. Pierre, quant à lui, n’a que quatre ans de plus et a déjà tué une centaine de militaires.

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Hugo Clément et Clément Brelet se sont rendus dans un centre de l’Unicef à Kananga et ont rencontré les enfants soldats du Kasaï. Ces jeunes enfants ont été enrôlés par les miliciens pendant la guerre civile qui faisait rage en 2016 en République démocratique du Congo. Depuis, ils vivent traqués par l’armée. Lorsqu’ils sont trouvés, ces enfants sont envoyés en prison où ils subissent de nombreux sévices corporels.

Ils témoignent à visage caché de leur vie d’avant et d’aujourd’hui, des rites initiatiques qui leur étaient imposés et de l’alcool qu’ils ingurgitaient avant de partir au combat :