La transformation impressionnante de Walton Goggins en Goule pour Fallout

La transformation impressionnante de Walton Goggins en Goule pour Fallout

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© Prime Video/X

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Par Adrien Delage

Publié le

Cinq heures de maquillage et un nez effacé en CGI pour donner vie au célèbre chasseur de primes mutant.

C’est l’un des personnages emblématiques des jeux vidéo Fallout, et sa création pour l’adaptation en série n’a pas été chose aisée. Cooper Howard, alias la Goule, le mutant chasseur de primes qui a survécu à la guerre nucléaire, ne laisse personne de marbre avec son apparence monstrueuse. Pour lui donner vie, Walton Goggins, son interprète, a subi une lourde transformation sur le tournage dont les coulisses se dévoilent dans une courte vidéo devenue virale.

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Sans surprise, la Goule est née d’un savant mélange entre maquillage, prothèses et CGI. Walton Goggins passait près de cinq heures au HMC pour devenir Cooper Howard. Son nez, qui a complètement disparu à cause des radiations, était effacé numériquement en postproduction. Après ses premières séances de maquillage, l’acteur confiait à Deadline avoir été anxieux et souffrait de difficultés d’élocution suite aux prothèses qui recouvraient presque l’entièreté de son visage.

“Quand j’ai enfilé mes prothèses faciales pour la première fois, dont celles qui recouvraient mes dents avec des sortes de perles nacrées, je n’arrivais pas à parler. Les mots ne voulaient pas sortir de ma bouche. J’avais aussi du mal à fermer les yeux. Je restais assis au même endroit pendant des heures.

J’en profitais pour mater des westerns et faire des recherches sur mon personnage. Mais à un moment, le maquilleur [Jake Garber, ndlr] est devenu si bon que je lui disais presque de prendre son temps, parce qu’on n’arrivait même plus à finir certains films de 2 h 30.”

Si Walton Goggins ironise sur son étrange expérience, il reconnaît avoir pas mal souffert pendant ces longues heures de make-up. Le résultat est au rendez-vous dans la série, même si certaines séquences furent particulièrement exigeantes pour l’acteur à cause de la chaleur sur le plateau, en pleine canicule à New York, et sous ses couches de maquillage. Un vrai cow-boy post-apocalyptique.