La Wallonie autorise les cercueils en carton et en osier

La Wallonie autorise les cercueils en carton et en osier

Image :

© Alena Gedeonova / Getty

photo de profil

Par Clothilde Bru

Publié le

Écologiques, économiques, plus légers… Ils présentent de nombreux avantages.

Désormais, en Wallonie, il est possible d’être enterré dans un cercueil en osier ou en carton. Après la France, la Grande-Bretagne ou encore la Nouvelle-Zélande, la Wallonie se met aussi au cercueil en carton. Jeudi 28 mars, le gouvernement wallon a officiellement autorisé la vente de cercueils dans ces deux matériaux, dès le 15 avril prochain.

À voir aussi sur Konbini

C’est l’aspect écologique de cette alternative au bois qui a convaincu la ministre wallonne des Pouvoirs locaux, Valérie De Bue, comme le rapporte La Libre Belgique. C’est après une rencontre avec des fossoyeurs que la responsable politique a reconnu les avantages du carton ou de l’osier.

” J’ai alors pu me rendre compte de toute la difficulté de leur métier et de l’importance des matériaux choisis pour inhumer nos défunts. Car, on n’y pense pas toujours, mais la manière dont on les enterre impacte directement l’évolution du corps après la mort. L’avantage du carton et de l’osier, c’est qu’ils permettent un retour à la terre dans une approche plus écologique”, a déclaré la ministre.

Le carton est utilisé en France depuis la fin des années 1990. Non seulement sa fabrication est respectueuse de l’environnement, puisqu’il ne nécessite pas de couper des arbres, mais en plus il se dégrade bien plus vite qu’un cercueil en bois. La biodégradation du cercueil en carton prend un an alors que celle du bois peut durer jusqu’à 10 ou 15 ans.

L’autre avantage c’est qu’il est trois fois moins lourd et cinq fois moins cher.

En revanche, il ne sera pas possible de choisir cette option pour une inhumation dans un caveau précise le quotidien belge, uniquement dans une tombe où l’inhumation se fait en pleine terre.

À noter que la crémation est de loin la solution la plus respectueuse de l’environnement avec une émission de 233 kg de CO2 en moyenne, contre 833 kg pour une inhumation.