Lors de son discours de politique générale prononcé à l’Assemblée nationale hier, Édouard Philippe a assuré qu’il voulait que le principe de consigne pour les bouteilles à usage unique se développe dans l’Hexagone. Lors de sa prise de parole, le chef du gouvernement a déclaré :
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“Je souhaite également que nous nous fixions un objectif de 100% de plastique recyclé et nous lancerons dans les prochains jours une grande concertation notamment avec les collectivités, pour étudier la mise en place d’une consigne sur certains emballages.”
Le Premier ministre a ensuite ajouté : “les collectivités d’outre-mer pourront, si elles le souhaitent, en devenir des territoires pilotes.” Il a également fait savoir que dans la loi anti-gaspillage figurera “la possibilité d’imposer l’incorporation de plastique recyclé dans toutes les bouteilles en plastique à usage unique”.
Les bouteilles en plastiques risquent donc de coûter plus cher, 20 à 25 centimes supplémentaires en comparaison avec le prix actuellement pratiqué. Et, pour se faire rembourser cette somme, il faudrait rapporter ses bouteilles vides en magasin ou dans un point de collecte.
Comme le souligne RTL, le principe de consigne, déjà pratiqué en Suède, en Norvège ou au Pays-Bas, a permis de récupérer 90% des bouteilles et canettes. À titre de comparaison, la marque Evian nous expliquait récemment qu’en moyenne, seule une bouteille sur deux vendue par la marque est actuellement recyclée, alors qu’elles sont pourtant “100% recyclables”. Un chiffre multiplié par cinq dans la capitale.
Les logos censés permettre d’aiguiller le consommateur au moment de jeter ses déchets à la poubelle, recyclables ou non, sont très obscurs. Lors de la première édition de la journée sans plastique organisée par Konbini en partenariat avec France Inter, les youtubeurs du collectif Le Tatou nous avaient expliqué leur fonctionnement, afin d’aider les usagers à y voir plus clair :
