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Et pendant ce temps : la fonte des glaces permet la découverte d’objets vikings

Et pendant ce temps : la fonte des glaces permet la découverte d’objets vikings

Image :

Photo A : un mors pour chèvre ou agneau
Photo B : un couteau
Photo C : une chaussure
Photo D : une mitaine
© Antiquity

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Par Astrid Van Laer

Publié le

Des chaussures, des mitaines, mais aussi des flèches !

*Chaque jour, Konbini news s’engage à faire de la place à de l’information qui n’a rien à voir avec l’épidémie de coronavirus. Ça s’appelle “Et pendant ce temps” et aujourd’hui, notre regard se tourne vers la Norvège.

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C’est l’une des très rares conséquences positives du réchauffement climatique : la fonte des glaces a permis la découverte d’incroyables vestiges préservés par le temps, datant de l’époque viking à Lendbreen, en Norvège.

Des raquettes pour chevaux, des chaussures en cuir, des flèches en plumes, des ustensiles de cuisine ou encore des mitaines tricotées ont pu être minutieusement étudiés par ces archéologues, qui soulignent que ces objets sont restés pratiquement intacts, puisqu’ayant été conservés par les plaques de glace.

Ces archéologues ont commencé à travailler sur ce site dès 2011, après qu’un dégel a entraîné la découverte d’une tunique en laine datant du IIIe ou IVe siècle. La glace ayant depuis entièrement fondu, ce sont donc des dizaines d’autres artefacts de l’ère viking qui sont apparus. Ceux-ci permettent d’étudier l’histoire d’un col de montagne, qui, comme le souligne National Geographic, “a servi de couloir de migration vital pour les colons et les agriculteurs se déplaçant entre les établissements d’hiver permanents, le long de la rivière Otta, dans le sud de la Norvège et les fermes d’été de haute altitude, plus au sud” :

“Alors qu’ils voyageaient à travers le terrain accidenté, ces voyageurs du passé ont tout laissé, des fers à cheval aux ustensiles de cuisine, en passant par les vêtements.”

Les chercheurs ont rapporté et documenté leur découverte dans la revue scientifique Antiquity. Pour James Barrett, archéologue à l’université de Cambridge qui a commenté cette découverte au Guardian, c’est une “découverte de rêve”, qui constitue néanmoins un “rappel poignant et évocateur du changement climatique”.