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En Bretagne, une fondation utilise l’énergie de l’océan et les bitcoins pour récolter de l’argent

En Bretagne, une fondation utilise l’énergie de l’océan et les bitcoins pour récolter de l’argent

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https://www.youtube.com/watch?v=2WUFZ4hgq-A&feature=youtu.be

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Par Clothilde Bru

Publié le

Un projet conçu pour financer la recherche marine.

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En Bretagne, l’océan vient à la rescousse de l’océan ! Au large du Morbihan, une turbine a été installée au fond de l’eau. Elle génère de l’électricité qui alimente un ordinateur capable de sécuriser des transactions en bitcoins. Chacune des transactions enregistrées génère de l’argent, réinvesti dans la recherche sur l’océan.

Face aux difficultés qu’elle rencontre pour financer ses expéditions scientifiques, la Fondation Tara a eu la riche idée de mettre l’océan à contribution. C’est aussi et surtout une façon de rappeler l’importance des dons pour la recherche marine.

“L’environnement représente moins de 3 % des dons faits aux associations caritatives”, rappelle la fondation privée qui étudie l’impact du réchauffement climatique sur l’océan. Avec l’agence de communication FF Los Angeles, elle a donc eu l’idée “d’utiliser l’énergie de la mer pour lever de l’argent” avec son installation “Ocean miner” (Mineur océanique).

“Une goutte d’eau dans l’océan”

La turbine a été placée au fond de l’océan, au large de la Bretagne là où le courant est fort, explique Romain Troublé, directeur Général de la Fondation Tara Expéditions. En un mois, l’installation a récolté 200 euros, “une goutte d’eau dans l’océan”, souligne la Fondation.

Cette installation ne permettra en aucun cas de couvrir les besoins de la recherche scientifique”, explique Romain Troublé dans un communiqué mais cela “permet de rappeler que seule la mobilisation de tous permettra de financer la recherche pour étudier, comprendre et mieux préserver l’Océan demain”.

Depuis 15 ans, la fondation cherche à mieux appréhender l’impact du changement climatique sur l’océan et ainsi mieux le préserver.

Sa goélette a déjà parcouru l’Arctique pour y étudier la banquise, navigué dans toutes les mers du globe à la découverte du plancton ou sillonné la Méditerranée pour mesurer l’impact de la pollution des plastiques.

Elle traverse actuellement le Pacifique pour étudier les récifs coralliens, menacés par le changement climatique et les activités humaines.

Konbini news avec AFP