Élections : une tribune pour évincer les auteurs de violences sexistes et sexuelles

Élections : une tribune pour évincer les auteurs de violences sexistes et sexuelles

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Par Lila Blumberg

Publié le

N’échappant pas à la libération de la parole, les partis politiques doivent aussi prendre leurs responsabilités.

Dans une tribune publiée ce lundi 8 mars, 150 personnalités, parmi lesquelles Audrey Pulvar (candidate aux régionales en Île-de-France) et la militante féministe Caroline De Haas, dénoncent l’omerta sur les “violences sexistes et sexuelles” dans les partis politiques.

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Les signataires relancent un #MeToo des territoires afin d’éviter que des élus “auteurs de violences sexistes et sexuelles lors de précédentes fonctions” ne deviennent candidats aux élections départementales et régionales qui doivent se tenir les 13 et 20 juin prochains.

“Jour après jour, la parole des victimes de violences sexuelles se libère. Mais à quand une libération de l’écoute dans les partis politiques ?”

Invitant les victimes à témoigner “en écrivant aux partis […] afin que des listes écartant les candidats sexistes et responsables de violences puissent être constituées”, les signataires de la tribune, publiée sur le site de Franceinfo, ont également mis en ligne une aide à la rédaction.

En novembre 2019, un #MeToo des territoires avait déjà été lancé par 250 signataires, à la veille des élections municipales.

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