Agressions sexuelles : les plaignantes dans l’affaire PPDA lancent une association d’aide aux victimes

Agressions sexuelles : les plaignantes dans l’affaire PPDA lancent une association d’aide aux victimes

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Par Marion Guillot

Publié le

L’association #MeTooMedias est ouverte à tous, offrant un espace de parole aux victimes d’agressions dans le milieu médiatique

Plusieurs femmes accusant l’ancienne vedette de TF1 Patrick Poivre d’Arvor de viol, d’agression ou de harcèlement sexuel, lancent une association sur les réseaux sociaux pour offrir un espace de parole aux victimes d’agressions dans le milieu des médias.

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“On veut apporter de l’écoute, de la protection et un accompagnement, notamment juridique si besoin”, a expliqué mercredi à l’AFP la chroniqueuse sur RMC Emmanuelle Dancourt, cofondatrice de la structure jusqu’ici connue sous l’appellation #MeTooMedias, confirmant une information de France Inter.

Parmi les autres cofondatrices de l’association, qui naîtra dans les jours à venir, l’ancienne présentatrice de JT, Hélène Devynck, Cécile Thimoreau, ancienne journaliste à TF1 et Muriel Reus, ancienne cadre de TF1.“On veut une association ouverte à tous, pas uniquement aux femmes” et qu’elle couvre “les médias de manière large”, précise Emmanuelle Dancourt.

La structure est aussi conçue comme “une ombrelle pour que des victimes non prescrites de PPDA osent enfin sortir du bois”, ajoute la journaliste, précisant que des avocates sont également associées à l’initiative.

L’affaire PPDA avait éclaté en février

L’écrivaine Florence Porcel était la première femme à déposer une plainte pour viols. Sept autres plaintes et 23 témoignages ont ensuite visé l’ex-présentateur star du journal de TF1. Fin juin, le parquet de Nanterre a classé sans suite l’enquête après quatre mois d’investigation pour cause de “prescription” ou d’“insuffisance de preuves” concernant des accusations contestées par PPDA.

L’affaire est revenue sur le devant de la scène mardi avec la publication dans Libération des témoignages détaillés de huit femmes, dont sept parlant à visage découvert. Parmi elles, figurent les cofondatrices de la structure.

Selon Libération, Florence Porcel compte déposer une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, pour des faits non prescrits. Cette démarche pourrait entraîner l’ouverture d’une information judiciaire, confiée à un juge d’instruction.

Konbini news avec AFP