Les entrées de plusieurs centres des impôts murées pendant la nuit

Les entrées de plusieurs centres des impôts murées pendant la nuit

Image :

©Sean Justice via Getty Images

photo de profil

Par Clothilde Bru

Publié le

Un coup des gilets jaunes ?

À voir aussi sur Konbini

(© Sean Justice via Getty Images)

“Droit dans le mur” : le message était on ne peut plus clair ce lundi 26 novembre au matin, devant le centre des impôts d’Ambérieu, dans l’Ain. Les deux entrées du bâtiment avaient été murées pendant la nuit, empêchant les employés d’y accéder à 7 h 30, comme le raconte Le Progrès, qui recense deux autres incidents de ce type dans la région.

En effet, des parpaings avaient également été empilés devant la porte de la trésorerie de Pont-d’Ain. “C’était probablement tôt lundi matin car le ciment était encore frais quand la perceptrice l’a découvert”, témoigne le maire de la commune dans les colonnes du quotidien régional.

Même chose en Charente, devant la trésorerie de Roumazières-Loubert. “La porte d’entrée principale avait été murée par des apprentis maçons qui l’ont obstruée à l’aide de parpaings et de ciment”, rapporte La Charente libre.

Enfin, un incident du même type était à déplorer devant le centre des impôts de Bourg-en-Bresse, toujours dans l’Ain.

Toutefois, si l’on se fie à cette photo postée sur les réseaux sociaux dimanche en début d’après-midi, le forfait n’a pas eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi, comme c’est manifestement le cas pour les trois autres centres.

Une question est sur toutes les lèvres : est-ce un coup des gilets jaunes ?

Sur le mur de la trésorerie de Bourg-en-Bresse on peut lire “Macron démission”, signé “GJ”, ce qui laisse peu de place aux doutes. D’autant que le 22 novembre c’est l’entrée du centre des impôts de Narbonne qui avait été murée, un méfait que L’Indépendant attribuait déjà aux gilets jaunes.

Parallèlement, à Clermont-Ferrand, le portail d’accès du centre des finances publiques a été soudé dans la nuit de lundi à dimanche, rapporte France Bleu, qui désigne également le mouvement des gilets jaunes comme coupable.

Après le blocage des routes, le mouvement de protestation semble donc prendre une autre direction, dont la cible serait les centres des impôts, symboles d’une fiscalité jugée trop lourde.