Enregistrements de Benalla : Mediapart s’oppose à une perquisition de ses locaux

Enregistrements de Benalla : Mediapart s’oppose à une perquisition de ses locaux

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French journalist of French investigative news website Mediapart Edwy Plenel leaves the Bordeaux’s courthouse on November 4, 2015 after a a session of the trial of the so-called Bettencourt affair. Pascal Bonnefoy, former butler of L’Oreal heiress French Liliane Bettencourt, charged with illegaly recording his employer and journalists with publishing the extracts, face charges of breach of privacy starting.. AFP PHOTO / MEHDI FEDOUACH (Photo by MEHDI FEDOUACH / AFP)

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Par Astrid Van Laer

Publié le

Le média d’investigation a expliqué qu’il craignait une “atteinte au secret des sources”.

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Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart, le 4 novembre 2015. (© Mehdi Fedouach/AFP)

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour “atteinte à l’intimité de la vie privée” concernant les conditions d’enregistrement d’une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase fin juillet, après sa diffusion la semaine passée par Mediapart.

Le média en ligne a indiqué avoir refusé lundi matin une perquisition dans ses locaux, où se sont présentés deux magistrats du parquet et des enquêteurs qui voulaient saisir les enregistrements en question dans le cadre de cette procédure. Il l’a refusée car elle est selon lui susceptible “d’atteindre le secret des sources”.

L’enquête, intitulée “Les enregistrements qui changent tout”, contenait des enregistrements compromettants de l’ancien collaborateur de l’Élysée avec l’ex-chargé de sécurité de La République en marche.

Dans l’un de ces documents audio, l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron se targue notamment du soutien du président de la République après sa mise en examen pour les violences du 1er mai. Il y assure avoir reçu un texto du président, qu’il surnomme “le patron”, lui déclarant : “Tu vas les bouffer. T’es plus fort qu’eux, c’est pour ça que je t’avais auprès de moi.”

Konbini avec AFP