Un couple mis en examen pour avoir fabriqué plus de 1 000 faux pass sanitaires

Publié le par Astrid Van Laer,

Image d’illustration : Draguignan, novembre 2021. © Laurent Coust / SOPA Images / LightRocket via Getty Images

En août dernier, une infirmière libérale s’était rendu compte que son compte professionnel dédié aux formalités de vaccination avait été piraté.

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Cette semaine, un couple de la banlieue lyonnaise a été mis en examen à Lyon, soupçonné d’avoir écoulé au moins plus d’un millier de faux pass sanitaires en piratant le compte professionnel d’une infirmière de Gironde cet été, a annoncé vendredi la gendarmerie.

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L’homme a été écroué, conformément aux réquisitions du parquet, tandis que sa compagne a été laissée libre, sous contrôle judiciaire. Le couple avait été interpellé et placé en garde à vue mardi dans le cadre d’une opération mobilisant des gendarmes de la section de recherches de Bordeaux et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) de Bordeaux et de Lyon.

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Ces interpellations sont le fruit de “plusieurs mois” d’une enquête lancée en Gironde à l’été 2021 par le parquet de Bordeaux. En août dernier, une infirmière libérale exerçant à Le Taillan-Médoc avait découvert que son compte professionnel dédié aux formalités de vaccination Covid-19 avait été piraté.

Des “logiciels d’anonymisation”

Le détournement “a permis de générer en quelques jours plus d’un millier de faux pass sanitaires”, précise la gendarmerie dans son communiqué. Malgré les précautions prises par les pirates, qui avaient recours à des “logiciels d’anonymisation”, les “investigations minutieuses et complexes” effectuées par les gendarmes ont permis de remonter jusqu’à ce couple vivant en banlieue lyonnaise.

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Lors des perquisitions menées à leur domicile, les enquêteurs ont mis la main sur une arme de poing, 9 000 euros en liquide, une vingtaine de téléphones portables ainsi que sur “un très grand nombre de supports numériques”.

Au vu de “l’ampleur” et de “la complexité du phénomène”, une information judiciaire a été ouverte, confiée à un juge d’instruction lyonnais. Et l’OCLAESP et le groupe cybercriminalité de la section de recherches de Lyon sont chargés de poursuivre les investigations qui se concentrent désormais en Rhône-Alpes, a précisé la gendarmerie.

Konbini news avec AFP

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